Festival de la BD chrétienne

Jeudi 3 octobre je charge le bus de la Ligue avec le matériel de l’exposition Migrants, mon cartable, mes BD et mon nez rouge. Le nez… c’est quand même bien le truc qui me prend le moins de place ! Voilà, j’suis prêt pour partir le vendredi 4 octobre au « 1^er festival de BD chrétienne à Chambéry » organisé entre autres par Vivre la Parole (la Ligue France) avec Jean-Marc Razafindranary qui a fait un travail incroyable pour que cet événement prenne forme. C’est la mission catholique qui nous a accueillis dans ses magnifiques locaux. Une belle occasion de pouvoir collaborer avec nos frères et sœurs catholiques, et c’était beau !

Un week-end bien chargé avec :  expositions, conférences, rencontres des dessinateurs, dédicaces, spectacles, visite de la radio RCF dont vous pouvez écouter l’émission au lien suivant : https://www.rcf.fr/articles/actualite/premieres-rencontres-de-la-bd-chretiennes-a-chambery-du-4-au-6-octobre.

L'événement a commencé le vendredi après-midi avec la visite de plusieurs écoles venues participer à des ateliers. Pour ma part, j’en animais un sur le magazine Tournesol. Une belle occasion de faire connaître cet incroyable magazine, un des plus ancien de la BD francophone, qui a 64 ans, mais pas une ride. 

Samedi après-midi, j’ai pu jouer mon spectacle de clown « Tu connais ? », un spectacle qui relate l’histoire d’une personne contrainte de quitter son pays. Ça s’est bien passé, si ce n’est que mon bateau gonflable a crevé en plein spectacle… ce qui n’était pas du tout prévu au programme ! Mais bon, ça m’a obligé à quelque peu improviser, bref du boulot de clown. Puis j’ai participé à une table ronde avec Marie, une Chambérienne, co-autrice de BD sur la migration avec, comme thème, « ensemble dans le même bateau… d’un migrant ? ».

Le festival s’est terminé le dimanche 6 octobre à 17h. Nous étions heureux de nous être lancés dans cette belle aventure, qui je l’espère, donnera suite à une deuxième édition.

Et rebelote, je charge à nouveau mon bus, mais cette fois avec moins de motivation, pour reprendre la route pour la Suisse. Le déchargement du bus attendra le lendemain…

Joël Bussy