Peut-on vivre sans compassion ? - Parlons Valeurs !

Dans cette seconde vidéo, Pascal témoigne de l'importance de vivre la compassion au quotidien.

Dans nos cœurs et dans nos vies, la compassion n’est pas toujours au rendez-vous. Et pourtant, on n’a pas vraiment le choix si le Christ qui vit en nous par son Esprit vibre et tressaille. Cela se produit lorsque nos yeux, nos oreilles, tous nos sens et notre cœur sont sollicités pour voir, entendre et surtout ressentir la souffrance d’un frère, d’une sœur, en Christ ou simplement en humanité. S’il en avait le moyen, il ferait vibrer notre corde sensible, telles la vibration et la sonnerie de nos smartphones qui nous appellent. Ainsi, la misère ou la souffrance qui aurait malencontreusement échappé à l’attention de notre propre nature, trop préoccupée par d’autres choses ou par soi-même, serait mise en mouvement. Étymologiquement, le mot « com-passion » veut dire « souffrir avec », l’inverse pourrait être l’indifférence ou l’anti-passion. 

 

C’est notamment la parabole du Samaritain (Luc 10) qui nous apprend que cette qualité n’a rien à voir avec le statut social, la race, le niveau de culture ou la richesse d’un individu. Dans cette histoire que Jésus raconte, on constate aussi que la compassion n’est pas qu’une émotion passagère, elle est un véritable moteur qui met en mouvement toute notre personne jusqu’à notre porte-monnaie… mais pas uniquement, car les besoins des souffrants sont évidemment bien plus variés et profonds.

 

Peut-être que nous n’acceptons pas la souffrance ou que nous la méprisons, que nous estimons qu’elle ne devrait pas être une part de nos vies… il est alors difficile d’avoir une attitude de compassion envers les autres. 

 

L’annonce du Sauveur attendu comme un super héros libérateur peut nous heurter ou nous prendre de court quand Ésaïe, au chapitre 53 de son livre, écrit en parlant du Messie « homme de douleur, habitué à la souffrance, méprisé, rejeté, abandonné des hommes, semblable à celui dont on détourne le visage ». Ésaïe poursuit immédiatement avec un grand “POURTANT”, c’est de nos souffrances qu’il s’est chargé… il était blessé pour nos péchés… le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». Il nous donne ici une excellente image de ce qu’est la compassion et les premiers versets donnent une tout aussi bonne image de ce qu’elle n’est pas.

 

S’associer à la passion, à la douleur d’un proche, mon prochain, que je le connaisse déjà ou non, c’est intégrer à notre vie de foi et à notre vie concrète une dimension importante de la vie de Jésus. Jésus n’est pas que compassion, mais sans sa compassion et sans sa passion, il n’y a pas de salut. Laissons-nous donc interpeller et demandons à l’Esprit qui vit en nous de vibrer un peu plus fort pour nous entraîner à la suite de Jésus dans les œuvres bonnes préparées d’avance pour que nous les pratiquions à sa gloire et dans des tas de petites choses du quotidien.


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